Le 11 mai 2012, premier anniversaire de la mort de Charles Belmont, le Forum des images à Paris lui organisait une journée d’ hommage. Films, musique, paroles… Sa fille Salomé avait fait un montage retraçant son parcours artistique de jeune acteur à cinéaste. Lorsque la voix de Charles retentit dans la grande salle, l’émotion fut intense. Pour voir la vidéo, cliquez ci-dessous.
Boris Vian aurait fêté son 101e anniversaire ce mercredi 10 mars. Retour sur la plus belle adaptation d’une de ses œuvres, un bijou joyeux et grave sorti en Mai 68, disponible dans une superbe édition DVD.`Cette restauration, longtemps attendue, permet de redécouvrir un chef-d’œuvre au charme fou.«
par Pascal Le Duff, Télégramme de Brest, 9 mars 2021
Colin tombe amoureux de Chloé. Les sentiments sont vite partagés, le bonheur semble à leur portée. Le meilleur ami de Colin, Chick, s’éprend d’Alise qui partage sa passion pour Jean-Sol Partre. Petit à petit, chacun va perdre son innocence car, comme le dit Colin« Les choses changent »…
Le premier long-métrage de Charles Belmont rend un bel hommage au livre de Boris Vian en s’autorisant des chemins de traverse. La grande liberté de l’adaptation a été saluée par Jacques Prévert pour qui le cœur du roman est préservé. Après de longues années où le film ne circulait plus que trop rarement, cette restauration, longtemps attendue, permet de redécouvrir un chef-d’œuvre au charme fou.
Après la multi diffusion de juin et juillet, à nouveau L’ Écume des jours est diffusé à des horaires sympathiques… Voyez plutôt : https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/l-ecume-des-jours-f39505 Image : Ceci n’est pas un téléviseur !
par Lucien Logette Jeune Cinéma n°338-339, été 2011
’il n’apparaît pas au générique des Bonnes Femmes,que Chabrol tourna en 1959, les amateurs avaient cependant repéré sa silhouette et son visage, que Les Godelureaux,du même Chabrol, allaient mettre en valeur l’année suivante de façon autrement nette.
Beau jeune homme, propre sur lui, l’allure bien adaptée aux personnages de la Nouvelle Vague, Charles Belmont aurait pu continuer une carrière d’acteur bien balisée, à l’image de ses contemporains Jacques Perrin ou Sami Frey. Un passage chez Jean-Pierre Mocky, dans Les Viergeset un autre chez Henri Decoin, dans son ultime Nick Carter va tout casser(1964), et il abandonne ce côté des sunlights pour passer à la réalisation – Un fratricide,court métrage (1967) inconnu de nos services.
Il ose ensuite l’impensable, adapter L’Écume des jours.(1)
Récit de sa compagne de vie et de travail à Culturopoing, forcément subjectif…(premier épisode)
Entretien avec Marielle Issartel | 1 | le cinéma de Charles Belmont
Nous rencontrons Marielle Issartel une semaine après la rétrospective de l’œuvre de Charles Belmont au Cinéma La Clef à Paris. Marielle a été l’épouse de Charles Belmont et la chef monteuse d’une grande partie de ses films, participant également à l’écriture des scénarios. Elle a co-signé notamment celui de “Pour Clémence” (1977) et co-réalisé “Histoires … Lire la suite de
Le rédacteur William Lurson s’installe au cinéma La Clef par pure curiosité à l’ouverture du Panorama Belmont, L’Éclaireur et reste scotché à toutes les séances, film+débat+ cocktail (parfois). Voici son article (qui sera suivi de quatre entretiens avec Marielle Issartel)
Le débat, projection du 11 avril 2015 dans le cadre du Panorama Charles Belmont, L’Éclaireur, au cinéma La Clef à Paris.
Débat animé par Nicolas Tarchiani du cinéma La Clef, avec Annie Buron (rôle de Chloé), Alexandra Stewart (rôle d’Isis), André Michelin (producteur), Christelle Gonzalo et François Roulmann (responsables de l’édition critique de l’œuvre littéraire de Boris Vian en Pléiade), Monique Armelle Renault (réalisatrice du générique) Marielle Issartel (compagne de Charles Belmont, assistante au montage de L’Écume des Jours).
André MICHELIN – À l’époque, personne n’avait envie de produire ce film. En plus, je l’ai produit avec un metteur en scène qui n’avait jamais fait de long métrage, et qui n’avait fait qu’un court métrage, Un Fratricide , que j’avais déjà produit.
L’aventure avec Charles, c’était ou tout, ou rien. Je l’ai rencontré sur un tournage, un film que j’ai produit également, d’Henri Decoin, avec Eddie Constantine, qui était tout à fait autre chose. J’ai compris que c’était un type tout à fait absolu, passionné,