Une vie, une œuvre
par Lucien Logette
Jeune Cinéma n°338-339, été 2011
’il n’apparaît pas au générique des Bonnes Femmes, que Chabrol tourna en 1959, les amateurs avaient cependant repéré sa silhouette et son visage, que Les Godelureaux, du même Chabrol, allaient mettre en valeur l’année suivante de façon autrement nette.
Beau jeune homme, propre sur lui, l’allure bien adaptée aux personnages de la Nouvelle Vague, Charles Belmont aurait pu continuer une carrière d’acteur bien balisée, à l’image de ses contemporains Jacques Perrin ou Sami Frey. Un passage chez Jean-Pierre Mocky, dans Les Vierges et un autre chez Henri Decoin, dans son ultime Nick Carter va tout casser (1964), et il abandonne ce côté des sunlights pour passer à la réalisation – Un fratricide, court métrage (1967) inconnu de nos services.
Il ose ensuite l’impensable, adapter L’Écume des jours. (1)