L’Écume des jours est un conte de fées distordu.


Aujourd’hui, nous nous rendons compte que ce que nous avons aimé dans le roman de Boris Vian est dans le film de Charles Belmont : l’atmosphère, les couleurs, les costumes, les amours de jeunesse. Charles Belmont a vraiment capté l’esprit de Boris Vian et les deux œuvres nous laissent toujours dans un étrange état de souffrance.

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Le regard fantasque et coloré de Charles Belmont sur « L’Ecume des jours »

Réalisée en 1968, l’adaptation de l’œuvre de Boris Vian est portée par un beau casting où figurent Marie-France Pisier, Annie Buron, Sami Frey et Jacques Perrin.

Au registre des romans réputés inadaptables, L’Ecume des jours (1947), de Boris Vian, figure en bonne position, avec son imaginaire débordant, son univers polymorphe, ses jeux de langage remodelant la réalité, ses clins d’œil au Paris existentialiste. Si Michel Gondry s’y était essayé en 2013 en s’appuyant sur l’artillerie lourde des effets spéciaux contemporains, on oublie généralement qu’une autre version, plus légère, plus artisanale, l’avait précédé en 1968, au moment où, presque une décennie après la mort de Vian, le texte réveillait un engouement tardif. Les éditions L’Eclaireur ont eu la bonne idée de sortir une copie DVD restaurée de ce film fantasque et coloré devenu avec le temps quasiment introuvable