Ce documentaire de Marielle Issartel (85′ couleur. 2022) est offert en supplément du film Histoires d’A dans le DVD actuellement en promotion sur ce site, dans la boutique. HISTOIRES SANS FIN parce que depuis la nuit des temps, les femmes subissent des avortements clandestins, durement réprimés et très dangereux. Mais en 1973, une méthode simple d’avortement par aspiration inspire à des médecins militants une action spectaculaire, un Manifeste affirmant leur pratique de l’avortement. En 1975 ces actions de désobéissance civile obligent le gouvernement à dépénaliser l’avortement en France : c’est la loi Veil, votée pour cinq ans, puis la loi évoluera. Mais encore en 2022 les femmes affrontent des obstacles, des jugements, et même des régressions de leurs droits. Ce film raconte aussi : La bataille de la pilule du lendemain et de l’avortement médicamenteux. Le don de sperme pour les personnes trans. Le désir de naissance et la GPA. Les manigances de la Fondation Jérôme Lejeune. Le racisme chez les anti-choix. Et d’autres histoires… https://www.youtube.com/channel/UCLm_NsGAlNtIsIHkwg-Sq0g
Bande-annonce d’Histoires d’A
Le DVD d’Histoires d’A version restaurée sort le 14 septembre 2022 bientôt en prévente ! À savoir : il y aura dans le DVD deux films pour le prix d’un, puisqu’en supplément Histoires sans fin, un documentaire de 85 minutes réalisé par Marielle Issartel en 2022, , développe et prolonge l’aventure du Mouvement pour la liberté de l’avortement, et interroge les problématiques actuelles des droits sexuels et reproductifs.
Présentation du site
Je m’appelle Marielle Issartel et j’ai créé ce site pour faire connaître et vivre l’œuvre du cinéaste Charles Belmont (1936-2011). Il est un cinéaste important et singulier, à redécouvrir de l’avis de nombreux cinéphiles.
Une des grandes chances de ma vie est d’avoir exercé pendant des décennies un métier que j’aimais, ludique, émotionnel et intellectuel : le montage. Et une chance majuscule fut mon compagnonnage professionnel et amoureux, au long cours, avec ce créateur que j’admirais, et avec qui je collaborais toujours au montage, parfois à l’écriture ou à la réalisation. Charles Belmont se focalisait sur le nouveau film à faire et ne se préoccupait pas de son œuvre passée. Je prend le flambeau ! Ici ses huit films seront mis en valeur, je l’espère, depuis leur naissance jusqu’à leur ressortie et l’édition DVD de la Collection Charles Belmont.
Pour en savoir plus sur ma démarche : https://www.culturopoing.com/cinema/entretiens-cinema/marielle-issartel-du-montage-a-ledition-dvd/20190322
Cet automne ! HISTOIRES D’A
VERSION RESTAURÉE Sortie du DVD le 14 septembre 2022 Supplément : Histoires sans fin, documentaire de Marielle Issartel (2022)
Histoires d’A restaurée sur grand écran !
B comme… Charles Belmont
Un article de Lucien Logette pour le site de VOD UniversCiné B comme… Charles Belmont C’est comme acteur qu’il débute, à l’orée des années 60, sous la direction de réalisateurs de la Nouvelle Vague (Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky) et de la vague qui se retirait (Henri Decoin)… En 1968, pour sa première réalisation, il ose ce que personne n’avait osé : tourner L’Écume des jours, au moment où la légende autour de Boris Vian était déjà bien établie. Le film, présenté quelques semaines avant mai 68, n’eut guère d’écho et fut fraîchement accueilli par les vianolâtres, criant à la trahison. Une nouvelle sortie, trente ans plus tard, a pourtant prouvé l’intelligence de son adaptation et la justesse des comédiens utilisés (Sami Frey, Marie-France Pisier, Jacques Perrin). Rak (1972), très émouvante évocation de la mort de sa mère, recréée par Lila Kedrova, fut suivi d’Histoires d’A (1973, cosigné par Marielle Issartel), documentaire sur l’avortement, immédiatement interdit et qui fut longtemps l’objet de projections militantes. Le sujet de Pour Clémence (1976), un ingénieur qui plonge dramatiquement dans le chômage, vint trop tôt, dans une période où le problème ne se posait encore pas : le film, prémonitoire et dérangeant, fut un échec immérité….
Parcours de vie en images
Hommage de Salomé Blechmans à son père.
Le 11 mai 2012, premier anniversaire de la mort de Charles Belmont, le Forum des images à Paris lui organisait une journée d’ hommage. Films, musique, paroles… Sa fille Salomé avait fait un montage retraçant son parcours artistique de jeune acteur à cinéaste. Lorsque la voix de Charles retentit dans la grande salle, l’émotion fut intense. Pour voir la vidéo, cliquez ci-dessous.

Bons 101 ans, cher Boris Vian !
Boris Vian aurait fêté son 101e anniversaire ce mercredi 10 mars. Retour sur la plus belle adaptation d’une de ses œuvres, un bijou joyeux et grave sorti en Mai 68, disponible dans une superbe édition DVD.`Cette restauration, longtemps attendue, permet de redécouvrir un chef-d’œuvre au charme fou.«
par Pascal Le Duff, Télégramme de Brest, 9 mars 2021
Colin tombe amoureux de Chloé. Les sentiments sont vite partagés, le bonheur semble à leur portée. Le meilleur ami de Colin, Chick,
s’éprend d’Alise qui partage sa passion pour Jean-Sol Partre. Petit à petit, chacun va perdre son innocence car, comme le dit Colin« Les choses changent »…
Le premier long-métrage de Charles Belmont rend un bel hommage au livre de Boris Vian en s’autorisant des chemins de traverse. La grande liberté de l’adaptation a été saluée par Jacques Prévert pour qui le cœur du roman est préservé. Après de longues années où le film ne circulait plus que trop rarement, cette restauration, longtemps attendue, permet de redécouvrir un chef-d’œuvre au charme fou.
OCS Géant envoie une nouvelle salve d’Écume des jours pour les fêtes !
Après la multi diffusion de juin et juillet, à nouveau L’ Écume des jours est diffusé à des horaires sympathiques… Voyez plutôt : https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/l-ecume-des-jours-f39505 Image : Ceci n’est pas un téléviseur !
Belmont, Charles (1936-2011)
Une vie, une œuvre
par Lucien Logette
Jeune Cinéma n°338-339, été 2011
’il n’apparaît pas au générique des Bonnes Femmes, que Chabrol tourna en 1959, les amateurs avaient cependant repéré sa silhouette et son visage, que Les Godelureaux, du même Chabrol, allaient mettre en valeur l’année suivante de façon autrement nette.
Beau jeune homme, propre sur lui, l’allure bien adaptée aux personnages de la Nouvelle Vague, Charles Belmont aurait pu continuer une carrière d’acteur bien balisée, à l’image de ses contemporains Jacques Perrin ou Sami Frey. Un passage chez Jean-Pierre Mocky, dans Les Vierges et un autre chez Henri Decoin, dans son ultime Nick Carter va tout casser (1964), et il abandonne ce côté des sunlights pour passer à la réalisation – Un fratricide, court métrage (1967) inconnu de nos services.
Il ose ensuite l’impensable, adapter L’Écume des jours. (1)